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Au centre de la dictature communiste de la RDA (1949-1989), il y avait le contrôle policier et la surveillance des citoyens. Les camps de travail ou de rééducation servaient le régime tout comme les prisons à proprement parler.

La prison de Hohenschönhausen n'était pas une prison au sens classique du terme; on parlerait plutôt d'un centre de détention plus ou moins provisoire  destiné à extorquer des aveux aux ennemis du régime, ou jugés comme tels. C'est le lieu de la torture psychologique.

 

Avant l'agrandissement des locaux sous le régime est-allemand, la prison a servi aux occupants soviétiques de lieu de torture physique entre 1945 et 1949.

 

La caractéristique de cet endroit est qu'il n'était pas répertorié sur les cartes officielles. Les maisons aux alentours étaient occupées par des membres du personnel ou par des annexes de la prison comme le laboratoire destiné à fabriquer tous les objets nécessaires à l'espionnage et la surveillance.

Pour duper les prévenus, on les faisait monter dans une camionnette qui portait le logo d'une quelconque société d'artisans sans ouverture vers l'extérieur et on faisait sciemment des détours pendant des heures pour faire croire aux prisonniers  que le lieu de destination était très loin de là où ils habitaient. Tout était fait pour les désorienter, même quand il fallait aller à l'hôpital, pourtant dans l'enceinte de la prison.

 

Environ 91.000 agents officiels ont travaillé pour la STASI et 189.000 collaborateurs dits inofficiels ont servi de taupe et observateur passif. Souvent des personnes sur qui on pouvait faire pression (par la famille, les études, le travail etc) pour qu'ils se taisent et coopèrent.

Das STASI-Gefängnis

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