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Les axes et réflexions du séjour

 

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SYMBOLES POLITIQUES DE 1871 à 2013

De la nécessité de se souvenir de tous les morts sans les différencier.

(Jeudi  7 novembre 2013) Cette journée sert à montrer plusieurs manières de faire mémoire : faut-il ne se souvenir que des guerres que l'on a gagnées et jeter l'opprobre sur les soldats qui ont perdu ? Faut-il se souvenir des soldats engagés ou tombés pendant des conflits ou rendre hommage également à toutes les victimes civiles et innocentes ? La mémoire ne touche-t-elle que les victimes de conflits ou concerne-t-elle aussi les victimes directes et indirectes de régimes totalitaires qui persécutent leur propre peuple ?

Nous évoquons par ailleurs la dénomination des victimes : faut-il nécessairement rappeler leurs noms pour leur rendre hommage ou existe-il des monuments qui préfèrent éviter de personnaliser ? Dans quel but ? Plusieurs sites ont choisi soit de nommer, soit de faire parler, soit de préférer l'anonymat pour que nul ne soit oublié.

EMPRISONNEMENT, DEPORTATION

Briser, humilier, exclure, faire pression.

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(Vendredi 9 novembre 2013) Cette journée est consacrée à la réflexion sur les dictatures et leurs conséquences dramatiques sur la dignité humaine : le IIIème Reich et la RDA. Comment se souvenir des personnes torturées et exterminées le plus souvent dans l'anonymat et l'indifférence générale ? De quels moyens l’art (plastique, scriptural, architectural) dispose-t-il pour rappeler la destruction, la déportation, la torture et l'extermination ? Une plaque ou une statue font-elles l'affaire ? Faut-il aller plus loin en transformant des anciens sites en musées-mémoriaux ? Faut-il faire un mémorial pour chaque communauté ou les rassembler en un seul dédié à toutes les formes de victimes ?

EXIL, INTEGRATION, FRANCOPHONIE ET RECONSTRUCTION

Place des immigrés, des réfugiés, des invités de marque dans la vie prussienne  du XVIIème au XXIème siècle 

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(Samedi 9 novembre 2013) Ce dernier jour apporte un premier élément de réponse aux deux premières journées de questionnement : les États antérieurs au IIIème Reich et à la RDA montrent que leur essor personnel et leur rayonnement dans le monde se sont réalisés grâce à la mixité, au savoir-faire des nombreuses communautés ethniques venues s'installer dans un pays tolérant et ouvert aux nouveautés.

La colonie française de Berlin a longtemps vécu en autarcie avec ses propres lois, de même que la cour du roi de Prusse a fait le choix de la langue et de la littérature françaises. Des Russes, des Belges wallons, des Néerlandais, des Lorrains messins sont venus enrichir un duché rural qui voulait faire concurrence aux grandes puissances du moment… et qui parviendra ! Puis, abandonnant l’idée d’un retour au pays,  les Huguenots deviendront Allemands.

STUNDE NULL ET COURS D'HISTOIRE

Dégager les événements repères de l'histoire berlinoise

 

​(Mercredi 6 novembre 2013 pendant le trajet)  Sélection de documents d'archives et d'époque visionnés et commentés.

Que s'est-il passé avant l'Heure 0 de l'Allemagne contemporaine ? Quels sont les événements historiques qui donnent du sens au séjour des élèves pour réaliser le chemin parcouru par la République fédérale depuis 1949 ?

Il faut retenir l'autodafé de 1933, la justice au service du pouvoir, la destruction totale de Berlin, les femmes des décombres, la séparation des deux Allemagnes en 1949 renforcée par le mur en 1961, le retour du totalitarisme, la chute du Mur de Berlin et l'évocation de personnages célèbres comme JF Kennedy, R. Reagan, M. Gorbatchev, M. Thatcher, F. Mitterrand, W. Brandt, H. Kohl.

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